Pleins feux sur… Yûsuke Mogi, l’actuel artiste conceptuel en chef de FFXIV

Mogi Live 1

La série Final Fantasy aura révélé de nombreux artistes de talent, à commencer par les deux plus célèbres : Yoshitaka Amano et Tetsuya Nomura. Avec la multiplication des épisodes, ils sont devenus de plus en plus nombreux, et dans des styles de plus en plus variés. Le cas des MMORPG est unique, car au cours de leur longue vie, les principaux artistes peuvent alterner. C’est précisément le cas de Final Fantasy XIV.

Lorsque FFXIV a été révélé pour la première fois, en 2009, son directeur artistique n’était autre que l’illustre Akihiko Yoshida, bien connu des joueurs de Final Fantasy XII et Tactics. Sa patte élégante, qui a donné naissance à plus d’un personnage charismatique, se mariait à merveille à l’esthétique sérieuse et raffinée du jeu. Ses somptueuses illustrations ponctuèrent la campagne promotionnelle non seulement de la première version, mais aussi de sa refonte A Realm Reborn. C’est après le lancement de celle-ci que Yoshida quitta Square Enix, ce qui marqua l’émergence d’un autre artiste qui avait jusque-là travaillé sous ses ordres : l’excellent Kazuya Takahashi, qui signa bon nombre d’illustrations promotionnelles mémorables pour les mises à jour de la série « 2.x ». Les joueurs pouvaient également compter sur Tsubasa Masao pour les portraits des jobs et sur Hiroyuki Nagamine pour ceux des grands méchants. Mais après le lancement de Heavensward, c’est un tout nouveau venu qui commença à être mis en avant par l’équipe de FFXIV : Yûsuke Mogi.

Jusque-là travailleur de l’ombre, Mogi était l’un des principaux invités du Fan Festival européen de FFXIV qui s’est déroulé à Francfort au milieu du mois de février. L’occasion de faire un peu mieux connaissance avec celui qui a nettement contribué à la direction artistique de toutes les récentes mises à jour, et qui a occupé un rôle central dans celle de l’extension Stormblood. En compagnie de Naoki Yoshida, il a présenté ses méthodes de travail lors d’une présentation sur scène. En guise d’introduction, Yoshida, qui était déguisé en samouraï de Stormblood, s’est d’ailleurs permis de préciser : « C’est Mogi qui a dessiné les vêtements que je porte. » Et le concerné de répondre, pince-sans-rire : « Mais ce n’est pas moi qui ai décidé d’en faire un DPS ! » L’ambiance est posée.


Le parcours de Yûsuke Mogi

Final Fantasy XIV est le tout premier épisode de la série sur lequel Yûsuke Mogi a travaillé. Avant cela, il s’est surtout illustré avec une autre série de Square Enix, SaGa. Par extension, c’est la première fois qu’il fait partie d’une équipe de développement aussi grande, et de son propre aveu, c’est ce qui l’a le plus impressionné quand il a fait ses premiers pas sur FFXIV. Pour mieux situer la personne, voici un petit historique de ses travaux chez Square Enix :

Unlimited SaGa – designer des monstres
Romancing SaGa (PS2) – designer en chef des monstres
The Last Remnant – designer en chef des textures des personnages
Lord of Vermilion 2, Re: 2 et 3 – illustrateur des cartes
Bloodmasque (iOS) – directeur artistique
Final Fantasy XIV (mises à jour 2.x) – artiste conceptuel des personnages
Final Fantasy XIV Heavensward – artiste conceptuel des personnages
SaGa Scarlet Grace – artiste des monstres
Final Fantasy XIV Stormblood – artiste conceptuel en chef

Si Mogi a commencé à travailler en tant qu’artiste conceptuel de FFXIV après le lancement d’A Realm Reborn, ses premières illustrations notables ont été révélées lors de la campagne promotionnelle de Heavensward : celles des Primordiaux Bismarck et Ravana, l’image la plus marquante restant la superbe représentation japonisante du second (dans le livre d’illustrations du jeu, Mogi explique qu’il l’a crayonnée en quelques instants à peine, mais qu’elle est devenue l’une de ses œuvres préférées). Alors que le dessinateur se spécialisait surtout dans les créatures surnaturelles et les machines, Naoki Yoshida a commencé à lui demander de créer également des illustrations des personnages principaux de l’histoire. Impressionné par la polyvalence de Mogi, il était bien décidé à le mettre en avant. Depuis la mise à jour 3.2, c’est lui qui signe les illustrations promotionnelles associées aux logos. Mais il s’est également illustré dans des registres un peu différents, avec les emblèmes du mode Feast, certaines des cartes de l’Astromancien et l’image de la Fête de la Commémoration de 2016. Petite galerie…

Depuis l’annonce de Stormblood, plusieurs nouvelles œuvres de Yûsuke Mogi ont été dévoilées, à commencer par les illustrations de Zenos yae Galvus, de Lakshmi, d’Oméga, du mage rouge et du samouraï. À l’occasion de cette présentation au Fan Festival, Mogi et Yoshida ont abordé leur méthode de travail.


Naissance d’une nouvelle image

En tant que membres d’une équipe de développement, les artistes au travail sur FFXIV reçoivent le plus souvent des demandes de la part des game designers. Cela commence généralement par un texte explicatif, souvent accompagné de documents de référence, décrivant l’apparence souhaitée d’un nouveau personnage et de ses vêtements. Du fait du très grand nombre de développeurs, les demandes sont nombreuses, et Yûsuke Mogi explique qu’il faut absolument discuter avec les planificateurs afin de s’assurer que les informations ont été correctement comprises. Parfois, c’est Naoki Yoshida en personne qui vient faire une demande, notamment lorsqu’il a besoin d’illustrations pour les besoins de la campagne promotionnelle du jeu. Le rôle important occupé par Mogi depuis le lancement de Heavensward fait que Yoshida a régulièrement été son interlocuteur depuis les deux dernières années. On peut d’ailleurs se réjouir du fait que le producteur accorde une telle importance à la mise en avant des œuvres de son équipe artistique, au lieu de reposer exclusivement sur des graphismes en images de synthèse.

Estinien final

Parfois, le travail préparatoire se déroule à merveille. C’est notamment ce s’est passé lors de la mise au point de l’illustration promotionnelle de la mise à jour 3.3, Revenge of the Horde. Naoki Yoshida demanda à Yûsuke Mogi de créer un portrait d’Estinien qui puisse aller de pair avec une illustration existante, signée Kazuya Takahashi, qui montrait la tête du « héros » de FFXIV en chevalier dragon. Le réalisateur insista pour que l’artiste représente Estinien en bleu, tel qu’il est lorsque le joueur le rencontre pour la première fois, et non sous sa forme rouge, tel qu’il était pourtant visible à ce moment-là dans l’histoire du jeu. Du fait de la clarté de ces explications, Mogi n’eut besoin de créer qu’un seul croquis pour recevoir l’approbation de Yoshida, là où il en faut généralement plusieurs. Mogi créa l’image définitive en deux jours et demi de travail, dans un processus illustré ci-dessous.

Sur l’image définitive, on peut constater que Mogi a ajouté des fêlures sur le casque d’Estinien. L’artiste a expliqué que leur ajout a en réalité été suggéré par Yoshida lui-même, car il voulait montrer que le personnage a passé sa vie à affronter des dragons. Le fait que l’épopée de la mise à jour 3.3 représente un grand tournant dans la vie d’Estinien n’est donc pas étranger au fait que cette illustration le présente en bleu certes, mais aussi et surtout accablé par son long combat. Naoki Yoshida a indiqué que le logo de Revenge of the Horde, conçu par Hiroshi Minagawa, a également fait l’objet d’un soin particulier, notamment pour le choix de la lance de chevalier dragon qui est visible derrière le titre. Leur idée de départ était de mettre la lance de Nidhogg, mais puisque Yoshida avait insisté pour qu’Estinien soit représenté en bleu et non sous sa forme corrompue par le dragon, ils ont finalement préféré faire apparaître la Gae Bolg.


Des exemples un peu moins simples

L’efficacité de ce premier exemple étant une exception, Mogi et Yoshida ont présenté un cas un peu plus représentatif du processus habituel : celui de la création de l’image promotionnelle d’Oméga, la créature mécanique qui sera à l’honneur du raid à huit joueurs de Stormblood. Lorsque les développeurs commencèrent à réfléchir au nouveau raid de l’extension, l’idée d’Oméga arriva très tôt. Ils demandèrent alors à Mogi d’imaginer quelque chose de totalement étranger au monde d’Hydaelyn et qui semble venir d’une autre dimension. L’artiste prépara une série de croquis préparatoires visibles ci-dessous ; chaque petite pièce, précise-t-il, ne lui prenant qu’une dizaine de minutes à préparer. Lorsqu’il les soumit à Yoshida, ce dernier porta son dévolu sur la proposition B, qui donnait l’impression qu’Oméga descendait du ciel comme s’il s’agissait d’un extraterrestre. Ce n’était pas innocent : l’idée d’une créature venue d’un autre monde encouragea Mogi à s’inspirer des Reapers de Mass Effect. Il a admis avoir pris beaucoup de plaisir à produire l’image définitive, car il adore créer des entités mécaniques.

Autre exemple, plus parlant, des propositions multiples : la création de l’illustration promotionnelle de Lakshmi, une nouvelle entité primordiale qui sera ajoutée dans Stormblood. Cette fois-ci, Yûsuke Mogi prépara trois croquis : le premier semblait tiré d’un dessin animé japonais, le deuxième était d’inspiration réaliste, et le troisième adoptait un style très fidèle à l’esprit Final Fantasy. Lorsque Yoshida dut faire son choix, il n’hésita pas longtemps : le style dessin animé allait clairement avoir du mal à fonctionner une fois modélisé, tandis que le croquis réaliste semblait trahir un peu trop la personnalité de Lakshmi. En fin de compte, c’est l’illustration à la Final Fantasy qui fut retenue. Une image magnifique dévoilée lors du Fan Festival de Tokyo, en décembre dernier.

Un troisième exemple donné par les deux créateurs montre à quel point certains détails peuvent avoir une importance inattendue. C’est Yûsuke Mogi qui a dessiné l’illustration promotionnelle de la mise à jour 3.2 de FFXIV, The Gears of Change, sur laquelle on peut voir Minfilia devant le Cristal-mère. C’est à cette époque que Mogi commença à être grandement mis en avant. Alors que l’artiste avait jusque-là principalement travaillé sur des créatures et de machines, Naoki Yoshida décida de lui donner un nouveau défi, bien conscient de son talent et désireux de le faire connaître aux fans. De son propre aveu, Mogi n’est pas très à l’aise dès lors qu’il doit dessiner des personnages, et le fait que Minfilia joue un rôle très important dans le scénario lui a forcément rendu la tâche plus difficile. Il était notamment inquiet que son visage ne soit pas ressemblant. Yoshida s’émerveilla naturellement devant le résultat magnifique.

The Gears of Change

En réalité, sa seule réserve ne concernait pas le visage, contrairement aux attentes de Mogi, mais… les cuisses, qu’il trouvait un peu trop minces. Surpris, mais bien obligé de se plier aux ordres de son « leader suprême », l’artiste passa une demi-journée à préparer trois variantes de l’illustration avec trois épaisseurs de cuisses différentes. Mais lorsque Yoshida se trouva invité à faire son choix, une immense gêne le saisit, car il comprit qu’il était sur le point d’avouer à Mogi son fantasme des cuisses idéales. Il préféra donc laisser l’artiste choisir, ce qui n’arrangeait pas tellement ce dernier non plus. En fin de compte, ils s’accordèrent à garder l’option intermédiaire : ni trop fin, ni trop épais. Yoshida ne semble pas spécialement fier de cet épisode, et il faut dire qu’imaginer deux hommes examiner de près les cuisses d’un dessin de femme sur un écran d’ordinateur n’a rien de très valorisant…


La genèse d’un grand méchant

De retour à Stormblood, c’est encore une fois Yûsuke Mogi qui est l’auteur de l’apparence du grand méchant de l’extension : Zenos yae Galvus. Avec ce légat de la 12e légion de l’armée garlemaldaise, forcément porteur d’une lourde armure, Mogi allait être un peu plus dans son élément. Cette fois-ci, il reçut trois demandes assez sommaires de la part de l’équipe de développement : elle voulait en effet un individu sans pitié, avec des cheveux longs, et portant plein d’épées. Mogi créa alors de premières illustrations, visibles à gauche ci-dessous, dont il était plutôt satisfait. Mais lorsqu’il les présenta aux développeurs, certains trouvaient que son armure était un peu trop féminine, tandis que l’équipe chargée de la modélisation en 2D craignaient qu’elle soit trop difficile à représenter dans le jeu. De retour à la planche à dessin, Mogi fit un choix un peu osé. Influencé par Call of Duty et Titanfall auxquels il jouait beaucoup à ce moment-là, il imagina un Zenos beaucoup plus robotique. Il savait par avance que ce serait sans doute refusé, et c’est précisément ce qui arriva. En plus de l’approche trop mécanique, les développeurs critiquèrent le style trop en décalage avec l’esprit Final Fantasy, l’apparence trop banale et trop faible pour un antagoniste majeur, et le fait qu’on ne voyait pas son visage. Voyez le résultat ci-dessous au milieu.

Fort de ces deux premières tentatives, Yûsuke Mogi réussit assez rapidement à composer une troisième illustration, qui était cette fois-ci la bonne. L’un des éléments les plus marquants du design de Zenos est son énorme fourreau. L’idée, a expliqué Naoki Yoshida, était que le personnage est certes un épéiste, mais aussi et surtout un lieutenant de l’empire, et doit donc disposer d’une « pistolame » (gunblade). Ils ont ainsi cherché à fusionner les deux approches en une seule arme imposante.


Les deux nouveaux jobs de Stormbloood

C’est également Yûsuke Mogi qui a conçu les illustrations promotionnelles des deux jobs qui seront ajoutés dans l’extension : le mage rouge et le samouraï. En réalité, le mage rouge a été imaginé par une autre artiste (qui n’a pas été nommée, mais il s’agit probablement d’Ayumi Namae), mais c’est à lui que Yoshida a demandé de préparer l’image officielle. En revanche, le samouraï est bien une création intégrale de Mogi. C’est d’ailleurs ce job qui a été décidé en premier lors de la genèse de Stormblood, alors qu’il a été révélé en second, lors de ce même Fan Festival. Le point le plus marquant de ces deux nouveaux jobs est qu’ils utilisent tous les deux le rouge comme couleur centrale ; tout comme le reste de l’extension d’ailleurs. Naoki Yoshida souhaitait que le rouge du samouraï soit plus proche du cramoisi, plus japonais dans l’esprit, alors Mogi l’a immédiatement imaginé en suivant sa demande. Pour le mage rouge, en revanche, l’illustratrice proposa plusieurs nuances, et le choix de l’équipe de développement se porta sur un rouge plus clair et vif que celui du samouraï.

Les deux jobs disposent d’armes soignées en plusieurs parties, mais les artistes ont fait particulièrement attention au katana du samouraï, car chaque épée aura en fait son propre fourreau. Pour concrétiser un tel choix, ils ont dû discuter activement avec l’équipe de modélisation 3D.

Katanas


« Ajout de nouvelles pièces d’équipement »

Il n’y a pas une mise à jour de Final Fantasy XIV sans l’introduction d’une nouvelle gamme de casques, armures, gants, jambières, chaussures et accessoires en tous genres. L’extension Stormblood sera évidemment remplie de pièces d’équipement inédites pour chacun des jobs ; et ce, à commencer par les fameuses « AF » (pour « artifact »), autrement dit les panoplies emblématiques de chaque job. Avec l’arrivée de Stormblood, nous en sommes donc aux « AF3 », et pour l’instant, les développeurs ont révélé celles du moine et du mage blanc. Yûsuke Mogi a dû préparer le nouvel équipement du moine très tôt dans le processus de développement, pour une raison assez simple : il allait être représenté dans la bande-annonce cinématique de révélation de l’extension, et devait donc être proposé à Visual Works dès le début de l’année 2016. Heureusement, le travail fut assez rapide. Mogi prépara trois propositions et Naoki Yoshida opta immédiatement pour l’une d’elles. Dans le cas du mage blanc, Mogi eut affaire à des avis bien plus contrastés, ce qui rendit la création de l’équipement plus long. En fin de compte, il finalisa l’apparence en discutant directement avec l’équipe de modélisation.

Profitant de cette présentation, Mogi et Yoshida ont révélé l’apparence de l’équipement « AF3 » d’un nouveau job : le machiniste. La première tentative de Mogi, visible ci-dessous à gauche, fut refusée par Yoshida car il trouvait qu’elle était un peu trop riche et ressemblait davantage au costume d’un PNJ important. Après quelques nouvelles tentatives, l’artiste parvint à obtenir une panoplie un peu plus générique, dévoilée ci-dessous à droite. Cependant, Yoshida a immédiatement tenu à apporter une petite précision : le modèle 3D de cet équipement a été terminé la semaine avant le Fan Festival, et… la couleur a été changée. Le réalisateur n’en dit pas plus. Amis machinistes, vous devrez donc faire preuve d’un peu de patience pour connaître la couleur de votre future tenue de combat !


Les deux œuvres du Fan Festival

Outre cette présentation sur scène, Yûsuke Mogi a participé à une activité spéciale lors des deux jours du Fan Festival. Les joueurs présents sur place ont en effet pu assister à une séance de dessin en condition réelle dans un espace prévu à cet effet, l’occasion de voir Mogi donner naissance à des illustrations inédites sur son ordinateur équipé d’une tablette graphique. Ses œuvres ont été dévoilées sur la grand scène le dimanche soir, juste avant le concert de clôture des Primals. Mais alors que Mogi devait créer une seule image sur les deux jours, il se trouve qu’il a en fait terminé la première dès le samedi, l’encourageant à en préparer une seconde le dimanche. Chaque image a nécessité environ 90 minutes de travail, réparties sur plusieurs sessions à différents moments de la journée.

La première illustration montre Nidhogg et Estinien. La voici au fur et à mesure de sa conception.

La seconde illustration montre le moine en version Stormblood. En présentant l’image, Yûsuke Mogi a rappelé qu’il éprouve des difficultés à représenter des personnages humains, et a donc précisé qu’il avait en fait préparé les bases du dessin en avance. Contemplant le résultat, il a glissé : « Ça ressemble un peu à du Street Fighter II. » C’est vrai qu’il y a un peu de ça…

Venu en nombre pour assister à la révélation des illustrations, le public a très chaleureusement applaudi Mogi, qui était semble-t-il le premier surpris. « On ne m’avait jamais autant acclamé ! », a-t-il confié avec un large sourire, alors que les gens hurlaient en chœur son nom. Lors de la cérémonie d’ouverture de l’événement, il avait avoué sa grande nervosité à l’idée d’être le premier représentant de l’équipe artistique de FFXIV à assister à un Fan Festival. L’accueil très chaleureux du public européen a certainement dissipé ses doutes.

C’était d’ailleurs un véritable bonheur de pouvoir mettre un visage sur l’un des artistes qui accompagne la conception visuelle de Final Fantasy XIV depuis de nombreux mois déjà, ainsi de que le voir travailler sur de nouvelles œuvres. Yûsuke Mogi, c’est certain, fait désormais partie des grands illustrateurs de l’histoire de Final Fantasy.

Mogi5

Les œuvres de Yûsuke Mogi figurent en bonne place dans les livres d’illustrations « The Art of Ishgard – Stone & Steel » et « The Art of Ishgard – The Scars of War ».