FFXVI : plein de nouvelles scènes de jeu révélées à PAX East

Naoki Yoshida était présent ce week-end à la convention américaine PAX East avec dans ses bagages plein de nouvelles images de Final Fantasy XVI, dont il est le producteur. Tout cela a été présenté lors d’une conférence d’une heure intitulée « Yes, You Can Pet the Torgal » (oui, vous pouvez caresser Talgor*), également en présence du directeur de la localisation, Michael-Christopher Koji Fox. Après les séquences révélées le mois dernier, il s’agit de la deuxième fois que nous avons un aperçu aussi complet de FFXVI. Et c’est peu dire qu’il est très beau.

Si vous n’avez pas envie de tout regarder, voici le timing des différentes vidéos montrées dans la conférence. Notons que nous entrons dans le territoire dangereux du risque de spoilers, même si Yoshida a indiqué (ne serait-ce que pour la vidéo des Primordiaux) qu’ils ont pris soin d’en montrer le moins possible.

  • 11:20 : une vidéo résumant les quatre piliers du jeu (l’histoire, les personnages, les graphismes et le système de combat).
  • 15:47 : une magnifique présentation des différents décors qu’il sera possible d’explorer.
  • 24:42 : un aperçu des compétences des Primordiaux que Clive peut déclencher et associer pendant les combats.
  • 30:19 : une démonstration manette en main, pour montrer quelques-unes des zones à explorer.
  • 47:52 : une démonstration des accessoires rendant les combats plus accessibles (plus, à 57:55, la réponse au titre de la conférence).
  • 1:00:27 : une compilation d’extraits des combats contre les Primordiaux.

Lors de la présentation, Naoki Yoshida a également répondu à quelques-unes des réactions des joueurs à la suite de la première présentation de FFXVI à la presse le mois dernier.

Pourquoi le jeu est-il aussi sombre ? C’est parce que le passage choisi pour la presse est sombre, mais tout le jeu n’est pas comme ça.

Pourquoi la zone est aussi petite ? En réalité, le jeu sera réparti en différents types de zones de tailles diverses et variées. Yoshida distingue les régions de grande taille des niveaux plus restreints, liés à l’histoire. C’est pour démontrer cela qu’il a montré la séquence à 30:19 ci-dessus. Il commence dans la région de Dalméquie, qui fait environ 2 kilomètres sur 2 et semble effectivement très vaste. Puis, à 35:44, il se déplace dans une autre zone plus petite, qui est en fait le repaire de Cidolfus : il s’agit du camp de base de Clive, où il reviendra entre deux aventures. (À noter que les chargements lors d’un transport rapide sont à peine de 3 à 4 secondes, grâce au SSD de la PS5.)

Pourquoi des QTE ? Les combats contre les boss de FFXVI sont divisés en plusieurs phases, la transition s’effectuant une fois les PV du boss réduits à un certain point. Cette transition provoquera un événement sur le terrain, et c’est pour accompagner les cinématiques ainsi déclenchées et ne pas laisser les joueurs sans rien faire qu’ils ont ajouté quelques commandes à accomplir. Mais Yoshida affirme qu’il n’aime pas lui-même les longs QTE complexes, alors ce sera des commandes simples (il n’y en aura que trois types : attaque, esquive, confrontation), avec suffisamment de temps.

Laissez tomber l’action, je veux mon ATB ! Il s’agit évidemment d’un choix destiné à se mesurer aux superproductions internationales, mais l’équipe insiste pour dire que le jeu sera accessible à tous. C’est notamment pour cela qu’ils ont créé les accessoires du mode Histoire, illustrés à 47:52. Yoshida commence par faire un combat sans l’aide des accessoires, puis s’en équipe. La vidéo montre qu’il peut jouer d’une seule main en combinant les boutons R1 pour esquiver et carré pour attaquer.

Naoki Yoshida a terminé la présentation en expliquant que les éléments de RPG de FFXVI seront révélés plus précisément en avril, lors de la prochaine publication d’informations à la presse.

* Dans la version française de FFXVI, le chien Torgal s’appellera Talgor. Ce choix a été fait afin de conserver le clin d’œil à The Last Remnant, où le personnage anthropomorphe Torgal avait déjà été renommé Talgor en français. On ignore pourquoi cette décision a été prise à l’époque (peut-être pour éviter toute référence à la bande dessinée belge Thorgal).