Final Fantasy II

Plateforme : Famicom
Genre : RPG
Dates de sortie initiales :
– Japon : 17 décembre 1988 (Famicom)
– Amérique du Nord : 8 avril 2003 (PS1)
– Europe : 14 mars 2003 (PS1)
Principaux concepteurs :
– Réalisation : Hironobu Sakaguchi
– Programmation : Nasir Gebelli
– Design des personnages : Yoshitaka Amano
– Scénario : Kenji Terada
Game design : Hiromichi Tanaka, Akitoshi Kawazu, Kôichi Ishii
– Musique : Nobuo Uematsu
– Production : Masafumi Miyamoto

Le jour où la ville de Fynn est attaquée par l’armée de l’empire de Palmécia, quatre jeunes gens, Firion, Guy, Maria et Léon, tentent désespérément de fuir. Bien vite rattrapés par les soldats, ils sont abattus sans aucun ménagement par ceux-ci et laissés pour mort. Secourus in extremis par les rebelles de Fynn, ils se réveillent dans le village d’Altair, encore épargné par les assauts de Palmécia. Gravement blessés, ils avaient pu être guéris par le mage blanc Minwu. Pourtant, Léon manque à l’appel. Accueillis par la reine Hilda de Fynn, les trois jeunes gens apprennent que le monde entier est en danger, alors que le terrifiant empereur de Palmécia s’apprête à lancer un énorme cuirassé. Mais pour eux, la priorité est de retrouver Léon. Ayant tout perdu, Firion, Guy et Maria décident ainsi de partir à l’aventure, malgré les avertissements de la reine…

Comme le premier Final Fantasy réussit à gagner un certain public à sa sortie, permettant à Square de ne pas mettre la clé sous la porte, l’idée d’une suite arriva tout à fait naturellement. Mais comme le premier épisode était un tout se suffisant à lui-même, il serait difficile de concevoir une suite directe. Pourquoi ne pas créer alors un jeu totalement différent, utilisant simplement le même concept ? Final Fantasy II est né de cette manière, rendant son numéro un peu superflu, mais souriant à ceux que le premier avait séduits. L’équipe de développement était de toute façon exactement la même, mais elle décida de profiter de cette occasion de changement pour mettre davantage en avant l’histoire et les personnages : les protagonistes de FFII ont ainsi des noms prédéfinis et, surtout, ils s’expriment pendant les dialogues.

Bien que reposant sur les mêmes bases générales, le système de combat est lui aussi conçu d’une manière différente. Alors que dans une majorité de RPG, l’évolution des personnages au fil des combats se fait grâce à des points d’expérience, Final Fantasy II fait évoluer les compétences des personnages selon la fréquence d’utilisation des attaques ou des magies, permettant de « réaliser » des héros à la carte. Un système totalement unique, dû au concepteur Akitoshi Kawazu, mais qui fut rapidement détourné par les joueurs les plus astucieux : comme les personnages qui subissent beaucoup de dégâts voient leur nombre de points de vie augmenter proportionnellement, certains faisaient en sorte que leurs personnages s’attaquent les uns les autres pour accélérer le processus ! Au risque de les faire s’entretuer…

Ce deuxième épisode est également notable en cela qu’il a inauguré plusieurs jalons de la série, à commencer par le chocobo. Le charmant oiseau jaune y est d’ores et déjà disponible en tant que monture, et son célèbre thème musical composé par Nobuo Uematsu est déjà présent, bien que sous une forme encore rudimentaire. C’est également dans FFII qu’est apparu le tout premier Cid, qui est (bien évidemment) possesseur d’un aéronef. Enfin, c’est dans cet épisode qu’on retrouve le premier chevalier dragon de la série : Ricard (ou Gareth) Highwind, dont le patronyme a été réutilisé plus d’une fois par la suite… Y compris pour désigner le Cid de FFVII !

Final Fantasy II est sorti en décembre 1988 sur Famicom au Japon, mais cette édition initiale n’a pas été distribué dans le reste du monde ensuite. Tout comme son prédécesseur, FFII a connu un grand nombre d’adaptations sur d’autres plateformes. Outre une réédition légèrement améliorée en 1994 sur Famicom, on peut mentionner la WonderSwan Color en 2001, la PlayStation en 2002 (la première version à sortir en dehors du Japon, en 2003), la GameBoy Advance en 2004 et la PSP en 2007 ; mais il en existe aussi plusieurs versions pour téléphones portables, dont un portage de l’édition PSP sur iOS en 2010 et Android en 2012.